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Thierry Lemaire

21 janvier 2019
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Le Festival d’Angoulême aime-t-il la bande dessinée historique ?

Alors que le genre historique concerne plus de 500 albums par an, le Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême est bien frileux sur le sujet dans sa programmation 2019. Faut-il se rendre dans la Charente quand on apprécie la bande dessinée historique ? La réponse avec Cases d’Histoire. Demandez le programme !

Après la grande célébration d’Alix l’année dernière, il n’y aura pas cette année d’exposition thématique historique. Il faudra se contenter de piocher dans les rétrospectives, mais pas des moindres, pour trouver quelque chose à se mettre sous la dent.

Celle de Jean Harambat intitulée “Aller-Retour”, au Musée de la bande dessinée, permettra d’évoluer dans une œuvre qui fait la part belle à l’Histoire. Ulysse, les chants du retour fait dialoguer le retour du roi d’Ithaque dans son île avec la parole de plusieurs de nos contemporains (archéologues, historiens, hellénistes ou autres). Opération Copperhead, chroniqué sur ce site, fait le récit étonnant et jouissif (et – en grande partie – réel) de l’acteur Meyrick Edward Clifton James qui joua le sosie du général Montgomery pour piéger les Allemands pendant la préparation du Débarquement. Hermiston est un exercice de style, celui d’achever le dernier roman de Robert Louis Stevenson, brusquement interrompu par sa mort. Un roman dont l’intrigue se situe en Ecosse, au XIXe siècle, dans des landes où le fils d’un juge prompt à condamner à la pendaison, a été exilé par son père pour s’être écrié en public qu’une de ses condamnations était un assassinat.

 

L’exposition “La Saga de Jérémie Moreau”, à L’Alpha – Médiathèque, réserve également quelques belles tranches d’Histoire avec une bibliographie qui s’appuie également sur des arrières-plans historiques très détaillés. Le Singe de Hartlepool  s’invite en pleines guerres napoléoniennes sur la côte du nord de l’Angleterre où un navire français s’est échoué. Le seul survivant est un singe, mascotte de l’équipage, habillé d’un uniforme. Les habitants de Hartlepool n’ayant jamais vu de Français, le prennent pour un ennemi et s’empressent de lui organiser un procès. La Saga de Grimr, fauve d’or 2018, et chroniqué sur ce site, est encore plus ambitieux. L’album se situe en Islande, à la fin du XVIIIe siècle, et conte le destin de Grimr, un colosse orphelin, dans un pays sous le joug du Danemark et des forces de la nature.

 

Les amoureux de l’Histoire du 9e art iront au Musée de la bande dessinée voir l’exposition “Futuropolis 1972-1994 : un éditeur aux avant-gardes de la bande dessinée” qui raconte par le menu l’épopée d’une librairie devenue maison d’édition et précurseur dans bien des domaines. Avec à sa tête le graphiste Etienne Robial et l’autrice Florence Cestac, Futuropolis commence par rééditer des séries phares du patrimoine américain (Popeye de E. C. Segar, Krazy Kat de George Herriman, Terry and the Pirates de Milton Caniff), avant de publier des jeunes auteurs appelés à faire leur chemin dans le métier (Edmond Baudoin, Jean-Christophe Chauzy, Golo, Götting, Jean-Christophe Menu, Frank Pé, Stanislas).

 

Du côté du “off”, comme on dit en Avignon, une très intéressante exposition est consacrée à la série The Regiment de Vincent Brugeas et Thomas Legrain (dont nous vous avons déjà parlé ici). Les deux premiers tomes décrivent brillamment la formation des SAS, une des forces spéciales de l’armée britannique, pendant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, il faut préciser qu’à l’origine de cette initiative se trouvent l’éditeur (Le Lombard), le département de la Charente et l’Espace mémoriel de la Résistance et de la Déportation (où se situe l’exposition du 24 janvier au 7 septembre) et non le FIBD.

 

 


Au rayon des conférences et tables rondes, un petit nombre d’entre elles traitent de questions historiques (ou de l’Histoire du 9e art). Ce qui promet tout de même de beaux rendez-vous :

Jeudi 24 janvier :

  • Spirou ou l’espoir malgré tout, avec Emile Bravo (10h30 Musée de la BD Auditorium)
  • Le scénario dans la peau, avec Xavier Dorison et Fabien Nury (14h00 Espace Franquin Salle Bunuel)
  • Hidden Treasures From 130 Years of British Comics History, avec Tom Oldham et Ben Smith (15h30 Conservatoire Auditorium)
  • 100 ans de la bande dessinée polonaise, avec Tomasz Kolodziejczak (16h00 Marché international des droits et des licences)

Vendredi 25 janvier :

  • (À suivre) : archives d’une revue, avec Sylvain Lesage (14h00 Conservatoire Salle Brassens)

Samedi 26 janvier :

  • La mémoire face au nazisme, avec Philippe Collin (Le Voyage de Marcel Grob), Nora Krug (Heimat) (10h00 Conservatoire Auditorium)
  • 1919 : il y a cent ans, la véritable naissance de la bande dessinée, avec Harry Morgan (11h00 Conservatoire Salle Gerschwin)
  • Zatopek, comment raconter la vie d’un champion sportif en bande dessinée, avec Jaromir 99 (12h00 Forum du Nouveau Monde)
  • Dans les coulisses de la création, avec Jérémie Moreau (14h30 Forum du Nouveau Monde)

Dimanche 27 janvier :

  • Révolution et manipulation – Alex W. Inker pour Servir le peuple, avec Alex W. Inker (14h00 Forum du Nouveau Monde)

 

Service minimum pour ce 46e FIBD en ce qui concerne les animations sur le genre historique. Dans les sélections pour les prix des meilleurs albums de 2018, l’absence – parfois incompréhensible – de certains fleurons (Florida (de Jean Dytar), de L’âge d’or (de Roxanne Moreil et Cyril Pedrosa), de Terra Doloris (de Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Nicloux) ou du Voyage de Marcel Grob (de Philippe Collin et Sébastien Goethals) par exemple), est contrebalancée par la présence d’un bon nombre de bandes dessinées à caractère historique (L’Arabe du Futur T 4 de Riad Sattouf, Charlotte impératrice de Nury et Bonhomme, Chroniques du léopard de Appollo et Téhem, Heimat de Nora Krug, Istrati ! de Golo, Moi ce que j’aime c’est les monstres d’Emil Ferris, Pittsburgh de Frank Santoro, Pline T5 de Miki Tori, Servir le Peuple de Alex W. Inker, Spirou, l’espoir malgré tout d’Emile Bravo, Voyages en Egypte et en Nubie de Giambattista Belzoni T2 de Grégory Jarry, Nicole Augereau et Lucie Castel, Xibalba de Simon Roussin). On aurait donc pu espérer plus d’événements dans la programmation 2019. Espérons que les prochaines années contredisent ce constat et contentent les très nombreux amateurs de bande dessinée historique.


Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême, du 24 au 27 janvier, Angoulême.

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Le Festival d’Angoulême aime-t-il la bande dessinée historique ? – Criminocorpus dit :
21 janvier 2019 à 18 h 20 min

[…] Alors que le genre historique concerne plus de 500 albums par an, le Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême est bien frileux sur le sujet dans sa programmation 2019. Faut-il se rendre dans la Charente quand on apprécie la bande dessinée historique ? La réponse avec Cases d’Histoire. Demandez le programme ! Lire la suite […]

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