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Florian Moine

22 septembre 2025
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La femme pirate, icône féministe ? La figure d’Anne Bonny en bande dessinée, à travers trois albums

Pirate à l’existence attestée mais dont la vie est parsemée de zones d’ombres, ouvrant la voie à toutes interprétations, Anne Bonny est depuis quelques années au centre de nouveaux récits mettant en évidence une femme en quête de liberté qui s’émancipe des normes de genre de son époque. Au point d’en faire une icône féministe ?

Figure doublement transgressive parce qu’elle rompt à la fois avec l’ordre légal et les normes de genre, la femme pirate constitue un objet de fantasmes depuis l’essor de la littérature maritime au XVIIIe siècle. Dès 1724, l’Histoire générale des plus fameux pirates écrit sous le pseudonyme du capitaine Johnson – un titre régulièrement attribué à Daniel Defoe, l’auteur de Robinson Crusoé, une hypothèse aujourd’hui contestée – mentionne dès son sous-titre que le livre évoque notamment « la vie et les aventures de deux femmes pirates, Mary Read et Anne Bonny », une manière d’appâter le lecteur en quête de sensations fortes *. Ce livre à succès a contribué à la construction de l’imaginaire autour de la piraterie, que l’on retrouve au XIXe siècle dans la littérature d’inspiration romantique : Vies d’Anne Bonny et de Mary Read est d’ailleurs publiée en 1833 **.

En 1951, Anne Bonny devient une figure du cinéma avec Ann of the Indies (La Flibustière des Antilles en français) de Jacques Tourneur. Mais c’est bien de nos jours que se multiplient les œuvres sur Anne Bonny. Les romancières Pamela Jekel (La Tigresse des mers, 1994) et Mireille Calmel (Lady Pirate, 2005, où elle est associée à Mary Read) s’emparent de la figure d’Anne Bonny, qui apparaît également sur le petit écran dans la série télévisée Black Sails (2014) et le documentaire Netflix Dans le sillage des pirates (2021) ou encore dans le jeu vidéo Assassin’s Creed IV : Black Flag (2013). Anne Bonny est également mentionnée dans des ouvrages pédagogiques : la série Explorateurs de l’histoire rédigée par l’historienne Laurence de Cock, qui déconstruit certains mythes à l’intention des enfants, comprend un volume baptisé Les femmes pouvaient-elles être pirates ?, qui signale l’existence de telle figures et insiste sur leur émancipation.   

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La bande dessinée n’est pas en reste dans la multiplication des références à Anne Bonny. Récemment, trois albums lui ont été consacré : le premier tome de la série Ann Bonny. La Louve des Caraïbes de Franck Bonnet (Glénat, 2024), La Dernière nuit d’Anne Bonny de Claire Richard et Alvi Ramirez (Le Lombard, 2024), adapté d’un podcast d’Arte radio, et Deux Femmes. Une histoire de Mary Read & Anne Bonny d’Arnaud Le Gouëfflec et Laurent Richard (Glénat, 2025). Chaque titre propose une approche différente du personnage, mais tous mobilisent les zones d’ombre de l’histoire pour évader le lecteur et proposer « leur » Anne Bonny.

Dans les trois ouvrages, celle-ci est généralement représentée avec une chevelure rousse. Cette représentation héritée du XIXe siècle est un trope lorsqu’il s’agit de représenter une femme pirate ou située dans les marges sociales. Dans le cas d’Anne Bonny, cette couleur de cheveux renvoie implicitement à ses origines irlandaises supposées.

Anne Bonny, cette inconnue

Ce que l’on sait réellement d’Anne Bonny est inversement proportionnel à la littérature qu’elle a immédiatement inspiré. Les sources sur Anne Bonny en effet sont rares : le principal document officiel sur Anne Bonny vient du procès tenu en Jamaïque qui la condamne, avec Mary Read, à la peine de mort. Tous les événements antérieurs au moment où elle intègre l’équipage de John Rackham sont donc sujets à caution. Plusieurs sources littéraires, comme l’Histoire générale des plus fameux pirates du capitaine Johnson qui est contemporain des événements, dressent également le portrait d’Anne Bonny, mais l’authenticité de leur récit est soumis à caution.

D’après Johnson, Anne Bonny est née en Irlande d’une liaison entre un procureur, William Cormac, et sa servante. Une fois cette relation rendue publique, Comarc part à Charleston (Caroline du Sud) avec sa fille, qu’il aurait élevé comme un garçon. L’ancien procureur fait l’acquisition d’une imposante plantation. Dans le port de Charleston, la jeune Anne fait la rencontre de James Bonny, un pirate de petite envergure avec qui elle se marie dans l’objectif de quitter l’horizon étriqué de sa plantation. Son père, opposé à ce mariage, aurait déshérité la jeune femme, qui aurait incendié la plantation familiale, avant de partir aux Bahamas.

Deux Femmes p23. Crédit Le Gouëfflec / Richard / Glénat

 

Deux Femmes p37. Anne se rend régulièrement au port de Charleston, où elle fait la rencontre de son futur époux James Bonny. Crédit Le Gouëfflec / Richard / Glénat

La rencontre avec Mary Read

Là-bas, elle aurait découvert l’univers de la piraterie et rencontré le capitaine pirate Jack « Calico » Rackham et l’équipage du Revenge qu’elle rejoint déguisée en homme. Elle y fait la connaissance de Mary Read, qui se fait appeler Willy, et aurait entretenu une liaison avec elle. L’équipage de « Calico » Jack mène un certain nombre de coups dans les Caraïbes avant d’être capturés et conduit en Jamaïque. Le procès fait à l’équipage – qui s’achève avec la pendaison du capitaine Rackham – distingue le cas de Mary Read et Anne Bonny, identifiées comme des femmes et qui signalent leur grossesse, dans l’objectif de retarder leur exécution.

Mary Read meurt de maladie en prison, quand le sort d’Anne Bonny reste plus nébuleux : il est probable qu’elle ait été libérée à la suite de l’intervention de son père, qui aurait payé pour la faire libéré. On perd ensuite définitivement sa trace ***. 

La Dernière nuit d’Anne Bonny p136. Le procès des deux femmes pirates constitue l’un des rares éléments attesté de la vie d’Anne Bonny. Crédit Richard / Ramirez / Le Lombard

Ce récit à l’indéniable potentiel romanesque constitue la trame de base des albums consacrés à Anne Bonny. Membre de l’Académie des Arts & Sciences de la Mer, Franck Bonnet s’inscrit avec sa série Ann Bonny dans la pure tradition de la littérature maritime. Soucieux de « montrer la réalité de la vie en piraterie » et de « respecter l’architecture navale des navires qu’affectionnaient les pirates » comme il le signale dans la préface de l’album, Bonnet s’appuie sur un dessin réaliste : dans la tradition de la peinture marine, il accorde un soin particulier dans la représentation des navires, et s’avère de façon générale soucieux du détail dans la représentation des décors et des costumes. De cette manière, Franck Bonnet immerge le lecteur dans cette aventure exotique.

Le dessinateur fait d’ailleurs le choix de débuter directement son histoire dans les Bahamas, après la fuite d’Anne Bonny, et non pas en Irlande ou à Charleston, une manière de place le lecteur in medias res.

Ann Bonny p5. L’incipit d’Ann Bonny de Franck Bonnet, qui débute son récit à Nassau, sur l’ile de New Providence, après le départ d’Anne Bonny de Charleston. Crédit : Bonnet / Glénat

Franck Bonnet sort également du récit classique, en situant la rencontre avec James Bonny dans les Bahamas, et pas à Charleston. Ann Bonny est également révélateur du regard masculin (male gaze) et les fantasmes que les hommes portent sur un tel personnage. Le sexe occupe en effet une place importante dans le récit, et les nombreuses scènes de nus flattent le regard masculin autant qu’elles participent à la construction du personnage. L’héroïne, qui refuse de se prostituer à Nassau, est trahie par James Bonny peu après leur mariage : celui-ci la livre à l’équipage, qui la viole plusieurs jours durant. Ann Bonny subit ainsi la domination masculine et le fait que les pirates n’acceptent pas de femmes à bord.

Plus tard, Ann entretient une relation homosexuelle avec une prostituée, une scène qui renvoie au lesbianisme supposé du personnage et une manière de montrer son émancipation. Elle utilise par ailleurs ses atouts pour servir ses intérêts, en séduisant un riche propriétaire de l’île de New Providence, Chidley Bayard, avant de rencontrer John Rackham, pirate, avec qui elle entretient une liaison amoureuse.

Ann Bonny p10. Cette scène du début du récit témoigne à la fois de l’objectivation du corps des femmes et de la capacité d’Ann Bonny à se défendre, une constante du récit de Franck Bonnet, qui s’arrête par son cadrage sur la tunique de son héroïne. Crédit Bonnet / Glénat

Deux femmes. Une histoire de Mary Read & Anne Bonny choisit une approche différente. Le récit brosse le destin croisé des deux personnages, dont la trajectoire est racontée de façon parallèle jusqu’à leur rencontre à bord du Revenge de John Rackham. L’angle choisi est celui de l’émancipation vis-à-vis des normes sociales de leur époque. L’histoire d’Anne Bonny est cette fois racontée depuis son départ d’Irlande, avec les points de passages classiques de sa biographie.

La violence d’Anne Bonny et son opportuniste sont soulignés : après un premier coup de main réalisé par elle-même grâce à un habile subterfuge, elle convainc John Rackham de reprendre la piraterie au moment où ce dernier s’apprête à accepter l’amnistie du gouverneur. Anne est d’ailleurs montrée comme bien plus intrépide que Rackham, « Calico » Jack étant représenté comme un pirate au grand cœur. L’album s’arrête bien sûr sur la liaison amoureuse tumultueuse qu’Anne Bonny entretient avec Mary Read, pour mettre en évidence la double transgression de la femme pirate.

Deux Femmes p125. Anne Bonny entretient une relation homosexuelle avec Mary Read, l’autre femme pirate de l’équipage de John Rackham. Crédit Le Gouëfflec / Richard / Glénat

La révélation de leur liaison constitue un moment de rupture dans l’album, prélude à la capture de l’équipage. L’album imagine finalement un futur pour Anne Bonny, qui aurait survécu au procès et finalement adopté un mode de vie rangé, une façon de souligner la difficulté de sortir de la norme sociale. Finalement, le passé rattrape de façon inattendue Anne Bonny, qui n’a rien perdu de sa fougue… Même s’il offre de belles représentations de navires, notamment lors de scènes au crépuscule, et joue graphiquement sur le déguisement des personnages, le dessin stylisé de Laurent Richard privilégie l’efficacité narrative au réalisme, et ne sexualise pas particulièrement le corps d’Anne Bonny.

Deux Femmes p82. Anne Bonny à la proue d’un navire « fantôme » à l’assaut d’une cargaison, qui témoigne du caractère intrépide du personnage. Crédit Le Gouëfflec / Richard / Glénat

Imaginée par l’écrivaine Claire Richard, La Dernière nuit d’Anne Bonny offre sans doute l’approche la plus originale du personnage, montré dans toute sa complexité. La seule autrice de notre panel propose un récit enchâssé avec trois niveaux. Le premier niveau présente une Anne Bonny âgée, tenancière de bordel à la Nouvelle-Orléans, qui reçoit la visite de la mort et prend la décision de faire écrire sa propre vie en une nuit par l’une de ses « filles », Apolline, afin d’offrir une autre version que celle racontée par le capitaine Johnson. Le deuxième niveau est le récit fait par Anne Bonny de sa propre vie, qui constitue le cœur de l’histoire.

Enfin, et c’est là tout le sel narratif de l’album, Claire Richard ajoute un troisième niveau composé des commentaires réalisé par un historien et une historienne. Ces derniers commentent certains passages, questionnant la véracité des faits racontés dans l’album, soulignant les zones d’ombres et les libertés narratives, pour questionner le récit fait par Johnson de la vie d’Anne Bonny, pirate, et mettre en évidence le caractère politique d’un tel récit d’émancipation.

Le procédé s’avère astucieux sur le plan narratif et participe à une réelle démarche historiographique pour interroger nos représentations sur cette époque et le caractère exceptionnel de la trajectoire d’Anne Bonny. Ces historiens de papier soulèvent plusieurs questions, comme celle du travestissement, en soulignant à juste titre que la pratique n’était pas si rare chez les femmes, le fait qu’Anne Bonny ait participé de façon active aux combats, ou encore la sexualité du personnage, qui pourrait être un moyen pour Johnson d’émoustiller son lectorat.

La Dernière nuit d’Anne Bonny p20. Le récit d’Anne Bonny est coupé par l’intervention des deux historiens qui le commettent, un enchâssement qui fait la caractéristique de l’album. Crédit Richard / Ramirez / Le Lombard

Le récit souligne à tous les niveaux l’ambiguïté d’Anne Bonny, une femme émancipée qui ne constitue cependant pas un modèle. À cet égard, le choix d’en faire une tenancière de bordel est intéressant : ce personnage qui a conquis sa liberté et subit sa condition féminine se met elle-même, par vénalité, à exploiter le corps des femmes. La Dernière nuit d’Anne Bonny refuse finalement d’héroïser son personnage, tout en soulignant la singularité de son parcours. Sur le plan graphique, la bande dessinée choisit également de s’écarter du réalisme et mise sur une simplification graphique et une atmosphère colorée qui puise son trait dans l’édition destinée à la jeunesse.

La Dernière nuit d’Anne Bonny p89. En imaginant la pirate Anne Bonny âgée en tenancière de bordel, le récit soulève l’ambiguïté du personnage, qui se révèle dans ce dialogue sur la prétendue noblesse des intentions des pirates. Crédit Richard / Ramirez / Le Lombard

À l’heure où le mouvement féministe appelle à sortir les femmes des oubliettes de l’histoire, le regain de popularité d’Anne Bonny souligne le besoin de mettre en avant des personnages historiques féminins qui sont sortis des normes patriarcales, au risque de l’anachronisme – qui ferait d’elle une héroïne féministe – ou de la perpétuation d’une légende forgée dès le XVIIIe siècle par l’énigmatique capitaine Johnson. Si Ann Bonny.

La louve des Caraïbes s’inscrit dans une veine graphique et narrative classique, à destination d’un public masculin et qui mise sur l’exotisme, le destin croisé proposé par Deux Femmes questionne la transgression des normes sociales et de genre à travers un récit d’aventure bien ficelé. Grâce à son récit enchâssé et un jeu de miroir constant entre fiction et réalité, La Dernière nuit d’Anne Bonny propose une réflexion fine sur la construction de la légende du personnage, une manière d’associer au divertissement une analyse sur la manière dont on forge nos modèles.


* : Voir l’ouvrage.

** : Marcus Rediker, « Les “pirates noirs” : la révolte de l’Amistad, 1839 », Les hors-la-loi de l’Atlantique, Paris, Seuil, 2017.

** : Sur les femmes pirates en général et la trajectoire d’Anne Bonny en particulier, voir l’ouvrage de Marie-Eve Sténuit, Femmes pirates. Les écumeuses des mers, Paris, Éditions du Trésor, 2015.  


Ann Bonny. La louve des Caraïbes. Tome 1. Franck Bonnet (scénario et dessin), Glénat, 72 pages, 17 euros.   

Deux femmes. Une histoire de Mary Read & Anne Bonny, Arnaud Le Gouëfflec (scénario) et Laurent Richard (dessin et couleurs), Glénat, 264 pages, 28 euros.

La dernière nuit d’Anne Bonny, Claire Richard (scénario) et Alvi Ramirez (dessin et couleurs), Le Lombard, 160 pages, 22,50 euros.


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