Le Prix Château de Cheverny de la BD historique (en partie) dévoilé

Dans le cadre de son partenariat avec Les Rendez-vous de l’histoire, Cases d’Histoire a le privilège de couvrir en exclusivité le Prix de la bande dessinée historique. Avant la promulgation le 30 septembre de l’album vainqueur, nous vous proposons de découvrir tout au long du mois les titres finalistes, présentés par les membres du jury. Aujourd’hui, L’Essai de Nicolas Debon, chez Dargaud.

Initié par Pascal Ory, le Prix Château de Cheverny de la bande dessinée historique a été créé en 2004 dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire de Blois, le rendez-vous français de l’Histoire depuis 1998. Conférences, débats, tables rondes, salon du livre, expositions, discussions sur la pédagogie, projections, rythment un week-end de cinq jours début octobre. Dans ce foisonnement de rendez-vous, le Prix de la bande dessinée historique a su trouver sa place en récompensant depuis onze éditions des albums marquants, aussi bien par leur propos et leur parti pris sur l’histoire que par leur graphisme. Le palmarès depuis 2004 :

2014 : La vision de Bacchus, Jean Dytar, Delcourt.
2013 : Le Singe de Hartlepool, Wilfrid Lupano & Jérémie Moreau, Delcourt.
2012 : La Mort de Staline T.2 : Funérailles, Fabien Nury & Thierry Robin, Dargaud.
2011 : Murena T.8 : Revanche des cendres, Jean Dufaux & Philippe Delaby, Dargaud.
2010 : Une Vie chinoise T.2 : Le Temps du parti, Philippe Ôtié & Li Kunwu, Kana.
2009 : Les Invisibles, Jean Harambat, Futuropolis.
2008 : Fritz Haber, David Vandermeulen, Delcourt.
2007 : Par les chemins noirs, David B., Futuropolis.
2006 : Abdallahi T.1 : Dans l’Intimité des terres, Christophe Dabitch & J-D Pendanx, Futuropolis.
2005 : L’Aigle sans orteil, Lax, Dupuis.
2004 : Muchacho T.1 : En soulevant la peau des choses, Emmanuel Lepage, Dupuis.

Avant de révéler le lauréat 2015, Cases d’Histoire vous propose un tour d’horizon des albums finalistes, présentés un par un tout au long du mois de septembre, par les membres du jury. Le premier de la liste est L’Essai de Nicolas Debon, défendu par Claire Sotinel, professeure à Paris XII et spécialiste de l’Antiquité tardive :