Plateau de choix pour la 5e édition du Salon BD du Musée de la Grande Guerre de Meaux (29 fév – 1er mars)
Pour sa 5e édition (samedi 29 février et dimanche 1er mars), le Salon BD du Musée de la Grande Guerre de Meaux propose un plateau alléchant d’auteurs et la possibilité de visiter le plus grand musée d’Europe sur la Première Guerre mondiale. L’assurance d’un week-end passionnant en Seine-et-Marne.
Sur le thème de la guerre industrielle et mécanique, dont la Première Guerre mondiale a été le fer de lance, le Salon BD du Musée de la Grande Guerre de Meaux – coorganisé par Cases d’Histoire – offre au visiteur une palette d’auteurs assez remarquable.
David Vandermeulen, invité d’honneur qui a réalisé l’affiche, décrit avec sa fascinante série Fritz Haber les premiers pas de la guerre chimique pendant la Grande Guerre ; Pat Mills suit le parcours déshumanisé d’un jeune Tommy dans l’odyssée de La Grande Guerre de Charlie (avec le regretté Joe Colqhoun au dessin) ; Christian Rossi (au dessin) et Cédric Apikian (au scénario) s’attache au destin d’un tireur d’élite hors du commun dans La Ballade du soldat Odawaa ; Laurent-Frédéric Bollée (au scénario, avec Fabien Bedouel au dessin) observe les dégâts d’un canon allemand longue portée sur Paris en 1918 dans Un long Destin de sang ; Patrick Bousquet (au scénario) et Régis Hector (au dessin) traduisent l’horreur de la Première Guerre mondiale aux jeunes lecteurs avec Oscar et Mauricette.
Mais la guerre industrielle et mécanique ne s’arrête malheureusement pas au 11 novembre 1918. Bruno Loth montre la puissance de feu croissante de l’aviation avec Guernica ; Jean-Pierre Pécau (au scénario, avec Senad Mavric au dessin) dépeint la même évolution pour les chars avec Cette machine tue des fascistes et Krieg Machine ; Laurent-Frédéric Bollée raconte la mise au point de l’arme atomique avec La Bombe (avec Denis Rodier au dessin).
Les dédicaces qui auront lieu le dimanche 1er mars de 14 à 18 heures permettront de (re)découvrir tous ces albums dans le cadre stupéfiant de la grande nef du Musée de la Grande Guerre (qui est d’ailleurs ouvert gratuitement au public pour l’occasion). Outre ce passage obligé des festivals de bande dessinée, la particularité du Salon BD de Meaux est de proposer un dialogue avec le Musée, dont la collection (en grande partie donnée par Jean-Pierre Verney, scénariste et conseiller scientifique de Tardi pour ses récits sur la Première Guerre mondiale) est absolument époustouflante. Ainsi, tout au long de l’après-midi du dimanche, des auteurs (accompagnés par un médiateur) parcourront les salles du Musée pour des visites publiques d’une demi-heure en lien avec la thématique de leurs bandes dessinées (14 h : Pat Mills / 15 h : David Vandermeulen / 16 h : Laurent-Frédéric Bollée). Attention, expérience décoiffante !
Pour celles et ceux qui ne pourraient se déplacer jusqu’à Meaux, des Facebook Lives auront lieu tout au long de l’après-midi pour discuter avec les auteurs présents. Rendez-vous sur les pages Facebook du Musée de la Grande Guerre et de Cases d’Histoire pour participer au Salon depuis chez vous.
Le samedi 29 février (à 16h30), à la médiathèque Luxembourg de Meaux (2 Rue Cornillon, 77100 Meaux), Jean-Pierre Pécau et Benoît Blary parleront de la façon de représenter la guerre industrielle en bande dessinée, autour des trois jalons historiques que sont la Guerre de Sécession (qui inaugure sur bien des points le modèle des conflits futurs), la Première Guerre mondiale (première guerre totale mobilisant toutes les ressources d’un État) et la Seconde Guerre mondiale (qui confirme la place primordiale de la technologie dans les guerres modernes). La rencontre sera animée par Philippe Peter.
Réservation auprès de la Médiathèque Luxembourg – Tel 01 83 69 00 90
Enfin, pour compléter ce week-end consacré à la bande dessinée, un concert dessiné aura lieu à l’espace Caravelle le samedi 29 février à partir de 20h30 (10 Rue Winston Churchill, 77100 Meaux). Le spectacle se base sur le roman Black Boy, paru en 1945, premier ivre écrit par un noir sur ses conditions de vie. L’auteur y raconte son enfance et son adolescence dans le sud ségrégationniste américain du début du XXe siècle. Pas de guerre industrielle ici, mais une “vibration” sensible de ce roman aussi mythique que bouleversant, qui mêle sur scène un comédien, un musicien et un illustrateur de bande dessinée.
- Adaptation, conception et jeu : Jérôme Imard
- Composition musicale, guitare : Lapsteel et chant Olivier Gotti
- Interprète-dessin : Jules Stromboni
- Conseil artistique : Eudes Labrusse
Tarifs : de 13€ à 16€ – 2 places adultes achetées : places enfants (- de 15 ans) à 5 €
Sur réservation auprès de l’Espace Caravelle 01 60 09 74 60