Kunlin Tsai, Le Fils de Taïwan, une vie d’homme qui raconte toute l’histoire de son pays
L’histoire d’un pays peut se confondre avec l’histoire d’un homme. L’histoire de Kunlin Tsai suit pas à pas celle de Taïwan. Né sous la bannière japonaise, devenu chinois version républicaine, arrêté, torturé, emprisonné dix ans par le régime dictatorial et paranoïaque de Tchang Kaï Chek pour un crime imaginaire, il construit un destin exceptionnel à sa sortie de détention. Philanthrope, généreux, Kunlin Tsai, qui parle trois langues, devient traducteur, maitre d’école, éditeur de magazine, de bandes dessinées, dirige une grande agence de publicité, promeut l’Internet dès les années 1990 en introduisant l’informatique dans son entreprise. Puis, amnistié des crimes qu’il n’a pas commis, avec ses camarades d’infortunes, il raconte et transmet l’histoire et la mémoire de la Terreur blanche à une jeunesse qui en ignore tout. Kunlin Tsai est décédé en septembre 2023 à l’âge de 93 ans. Avec Le Fils de Taïwan, Yu Pei-Yun et Zhou Jian-Xin racontent son histoire.
Cases d’Histoire a profité de la venue à Paris de la scénariste de la série, madame Yu Pei-Yun pour évoquer cette série hors norme qui éclaire le présent de cette île au cœur des relations internationales.
Cases d’histoire : Votre pays est un pays très jeune et quand on lit Le Fils de Taïwan, on se rend compte qu’une vie d’homme peut raconter toute son histoire.
Yu Pei-Yun : Oui, en effet, c’était un des objectifs principaux, dès le départ du projet. Je voulais prendre un personnage ordinaire, du quotidien, pour raconter toute l’histoire de Taïwan.
Vous dites aussi que peu d’historiens se sont penchés sur l’histoire de leur pays. Les choses ont-elles changé récemment ?
En fait, jusqu’en 1987, Taïwan était sous le régime de la loi martiale et il y avait beaucoup de tabous, de choses qu’on ne pouvait pas dire. Le régime du Kuomintang * voulait contrôler les publications. Il y avait une histoire officielle. Après les années 2000, avec la démocratisation, il y a eu plus de recherches et d’études sur la période d’oppression et de la Terreur blanche.
Est-ce que les jeunes générations ont conscience de cela et est-ce qu’elles s’intéressent à cette histoire ?
La jeunesse dont on parle est née après les années 2000, donc après les années de censure. Durant ma jeunesse, à cause de la censure, je ne connaissais pas grand-chose à l’histoire de Taïwan. La plupart des jeunes vont apprendre l’histoire dans des livres, à l’école. La Terreur blanche se réduira à quelques phrases dans ces manuels. Ce sera quelque chose d’assez distant. En racontant la vie d’un personnage réel, ça permet à l’histoire de prendre de prendre de la consistance, de la rendre plus réaliste.
Le livre commence par la période japonaise de l’histoire taïwanaise. Comment était perçue cette période ?
Après la guerre sino-japonaise de 1895 et la défaite de la Chine, la dynastie Qing a dû céder l’île au Japon. Il y a une longue tradition d’émigration depuis les côtes vers Taïwan. Il y a aussi une forte population aborigène qui est là depuis longtemps. Pour l’essentiel, les populations qui sont arrivées de Chine étaient très pauvres et émigraient pour leur survie. Elles n’avaient pas une position politique très affirmée. Il y avait aussi une population plus cultivée, plus érudite, et celle-là, durant l’occupation japonaise, a manifesté plus d’opposition. Dans plusieurs régions de Taïwan, il y a eu des manifestations anti-japonaises. L’occupation a duré très longtemps, 50 ans. Il y a eu plusieurs périodes très différentes. Les premières années, l’occupation surtout militaire s’est muée en occupation politique, culturelle. L’armée était moins présente. A partir de 1937, avec le début de la seconde guerre sino-japonaise, la japonisation de la population a été plus importante. Les jeunes étaient enrôlés dans l’armée japonaise. Certains ont combattu durant la Seconde Guerre mondiale. Le Japon a aussi apporté une certaine modernité, des méthodes d’éducation plus modernes, des infrastructures, la santé…
La langue est très importante dans tout le livre. J’ai découvert que Taïwan avait sa propre langue, différente du chinois mandarin. D’où vient cette langue ?
C’est une langue qui vient avec les émigrés qui arrivent du Fujian et de Canton. Dans ces régions, on parle le minnan et le haka. Ces deux langues importées par les colons ont donné le taïwanais. C’est un dialecte chinois mais sa prononciation est très différente du chinois mandarin. Lorsque Tchang Kaï Chek ** est arrivé à Taïwan en 1949, après la victoire des communistes de Mao, il a amené avec lui des personnes que les Taïwanais considéraient comme des étrangers, « des personnes venues d’une autre région ». Une grande partie de cette population voulait rentrer en Chine pour combattre les communistes, Taïwan n’était qu’un abri temporaire. Puis, comme ils se considéraient toujours en guerre et que le retour sur le continent s’éloignait, ils ont institué la loi martiale et la censure pour contrôler la population. À la suite de la longue occupation japonaise, les Taïwanais parlaient japonais ou taïwanais, leur langue maternelle. Tchang Kaï Chek a imposé ce qu’il a appelé la langue nationale. Pour les Taïwanais, cela signifiait qu’ils devaient apprendre une nouvelle langue en partant de zéro. La situation était très complexe, le Kuomintang avait été en guerre avec le Japon pendant huit ans et ses partisans se retrouvaient au milieu d’un pays quasiment japonais. Il y avait une grande méfiance de part et d’autre.
Il y a avait des tensions entre le Kuomintang et la population ?
Énormément. C’est ce qui a conduit à l’évènement 228 *** et à la Terreur blanche. Durant la loi martiale, entre 1947 et 1992, on pouvait facilement être accusé d’être un espion communiste, de penser trop à gauche, de commettre un crime contre l’état.
Kunlin Tsai, le personnage principal du Fils de Taïwan est arrêté, torturé puis déporté car il appartient à un club de lecture. Quel crime a-t-il commis ?
A l’époque, la police recherchait de potentiels espions et elle pensait que dans les universités, il y en avait beaucoup. A l’époque, Kunlin Tsai était un jeune homme idéaliste, tourné vers les autres, plein de générosité, presque naïf. Il a rejoint ce club de lecture lorsqu’il était étudiant et il semble que dans ce club, ils lisaient des auteurs chinois considérés comme trop à gauche. Ce sont ces choix qui les ont conduits en déportation.
A-t-il été dénoncé ?
Probablement, car à l’époque, le gouvernement encourageait les dénonciations et punissait le délit de « connaissance ». Si on ne dénonçait pas, on devenait complice. Ou alors c’est un camarade qui avait été arrêté et qu’on a obligé à dénoncer d’autres personnes.
Kunlin Tsai est déporté sur l’Ile verte, pourriez-vous nous dire ce qu’est cette île ?
C’est une petite île du Pacifique, à l’Est de l’île principale. Durant l’occupation japonaise, on y envoyait les personnes « indignes ». Le courant y est très fort et c’est assez loin de la côte, c’est impossible de s’en échapper. En 1950, cette île a été utilisée pour les personnes accusées de violer la loi martiale. Les conditions de vie étaient rudimentaires. Quand les premiers prisonniers sont arrivés, il n’y avait rien. Ils devaient prendre des pierres sur la plage pour construire des abris, faire eux même à manger, cultiver leurs propres légumes. On le raconte en détail dans le tome 2. Comme les prisonniers étaient considérés comme trop à gauche, trop communistes, il y avait des cours de rééducation. Les prisonniers récitaient les paroles de Tchang Kaï Chek, devaient critiquer celle de Mao puis des militaires venaient régulièrement les interroger pour vérifier leurs réponses et leur « progrès ».
Sur l’île, il y avait une population de pêcheurs qui n’avaient pas accès à grand-chose mais parmi les prisonniers, on comptait des médecins, des professeurs issus des universités. Ils se sont regroupés pour former une équipe médicale afin de soigner les pêcheurs, les prisonniers, les habitants des villages et mêmes les militaires. Les étudiants donnaient des cours aux enfants de l’île. Certains ont même réussi à entrer à l’université grâce à ces prisonniers. Ils ont aussi construit des meules de pierre pour obtenir du lait de soja. Ces grosses installations ont ensuite profité aux habitants sur place. Des prisonniers spécialistes de l’agriculture vont aussi aider les paysans à adapter les cultures au climat marin et à la grande salinité des terres. Mais en 1970, le gouvernement construit une véritable prison et les contacts avec les habitants se sont arrêtés. Avant cette date, les prisonniers étaient surtout des militants communistes ou considérés comme tels. Après, sont emprisonnés des personnes qui militent pour la séparation définitive de Taïwan de la Chine continentale, par le Kuomintang.
Il faut lire le Fils de Taïwan pour comprendre ce qu’a été l’univers concentrationnaire du Kuomintang et sa dureté mais durant ses dix ans de détention, Kunlin Tsai fait toujours preuve d’une grande humanité.
Avant d’interviewer longuement Kunlin Tsai, je lui ai parlé plusieurs fois par téléphone, durant la COVID et je me suis documenté sur lui. C’est un homme très modeste, il ne se vante jamais mais beaucoup de témoignages de personnes qui l’ont connu à l’île verte, parle de sa gentillesse, de l’aide qu’il apportait aux autres. Lui, il n’en parle jamais.
A sa sortie de l’Ile verte, il fait beaucoup de choses et notamment, il devient éditeur de bandes dessinées. Comment l’idée lui est elle venue ?
La bande dessinée a toujours été un média très populaire à Taïwan. Après la guerre, des séries avec des héros chinois flamboyants, des histoires épiques sont arrivées ainsi que des mangas japonais. Comme ces derniers étaient interdits par la censure, il fallait les redessiner et les traduire. Kunlin Tsai a commencé par la traduction de ces mangas puis est devenu éditeur dans un magazine et enfin éditeur de bandes dessinées. Peu à peu, la censure s’est intéressée à la bande dessinée. Elles devaient passer par ces comités et aucun auteur n’était certain de passer au travers. La censure vérifiait les œuvres achevées, donc un auteur pouvait se retrouver sans possibilité de publier son travail tel qu’il l’avait imaginé. Il devait souvent corriger des choses. Pour échapper à cette censure, Kunlin Tsai et d’autres se sont regroupés pour publier un magazine, Le Petit Prince. Pour échapper à la censure, ils y mettaient moins de 20% de BD, le reste était de l’illustration.
C’est un personnage incroyable, il aide une équipe de baseball, travaille dans une agence de publicité, fait des traductions et il crée aussi un magazine pour les jeunes filles. Il sait tout faire.
Bien qu’il n’ait jamais travaillé dans l’édition ou la publication de magazines, Kunlin Tsai en a toujours lu beaucoup. Durant l’occupation japonaises, il y avait une presse importante et de nombreux magazines de mangas. Il a utilisé ses souvenirs et son expérience de lecteur dans cette entreprise. Quand il crée en 1985, Nonnon, ce magazine pour jeune fille qui existe encore, l’époque était florissante. L’économie marchait bien, le pays se modernisait. Les femmes commençaient à s’intéresser à la mode, à la culture. Il avait compris l’air du temps.
C’est aussi un homme curieux de tout, notamment de technologie. Il comprend, là aussi, ce qu’est l’air du temps.
Il a eu toujours soif d’apprendre. Comme il parlait japonais, il se tenait au courant des avancées technologique très pointues. Il avait un côté avant-gardiste. Quand je l’ai rencontré en 2016, il avait plus de 80 ans, nous avons discuté via Facebook. C’est très rare de voir des personnes de cet âge utiliser aussi bien des produits de haute technologie. Quand il dirigeait une agence de publicité, dans les années 1990, il a amené Internet à chacun des employés et il considérait que pour pouvoir demander quelque chose aux autres, il fallait d’abord savoir le faire soi-même.
Après dix ans de camp, il est libéré mais il n’est pas tranquille. Comment est sa vie à ce moment-là ?
Sa véritable liberté a commencé en 1992, après l’abandon de la loi martiale et le vote des lois d’amnistie, car il était toujours surveillé. Il devait se rendre dans les commissariats pour rendre compte de ses déplacements, de ses activités. La police pouvait rentrer chez lui à n’importe quelle heure. Lorsqu’il cherchait un travail, la police venait prévenir son employeur de son passé mais entre sa sortie de prison et cette date, il a rencontré des personnes qui l’ont aidé. Le directeur de l’agence de publicité qui l’a engagé, avait dans sa famille quelqu’un qui avait subi le même sort. Il n’a donc pas cédé aux pressions de la police. Avant 1992, il avait dit à ses enfants qu’il était parti étudier dix ans au Japon pour les protéger et leur éviter le stigmate d’un père marqué par son procès et sa condamnation.
Il y un évènement heureux qui court tout au long des quatre tomes, c’est l’histoire d’amour entre Kunlin Tsai et la femme dont il est amoureux depuis qu’ils ont cinq ans. Il finit par la retrouver.
Je me suis beaucoup posé de questions pour terminer le livre. Le titre original est L’Enfant qui vient de Qingshui, la ville où il est né. Même s’il vieillit pendant les quatre tomes du livre, il est resté avec une âme et un esprit proche de l’enfance. Je voulais finir le livre sur cette idée d’un retour à la jeunesse, à l’innocence, D’où l’histoire d’amour. Je lui montrais le scénario régulièrement et entre le tome 3 et le tome 4, j’ai appris par la page Facebook de sa fille qu’il était hospitalisé. Sa santé s’était dégradée. Quand il était à l’hôpital, sa femme lui a chanté, doucement, une chanson à l’oreille. C’était très touchant, très émouvant et j’ai, alors, décidé de finir sur cette histoire qui me ramenait à son enfance. Malgré tout ce qu’il a vécu, cette histoire est une belle histoire d’amour qui a commencé quand ils avaient cinq ans, à l’école maternelle.
Après 1992, il devient une personne très importante pour transmettre l’histoire de Taïwan et raconter la Terreur blanche. Comment est il devenu ce passeur de mémoire ?
A Taïwan, un centre pour les droits de l’Homme a été construit à l’emplacement d’un ancien centre de détention ainsi qu’un musée sur l’île verte. La construction de ce centre a été extrêmement difficile car elle est arrivée dans un moment d’instabilité politique juste après la fin de la Terreur blanche. Mais il y a eu aussi beaucoup d’actions plus populaires, menées par des groupes non gouvernementaux dans lesquelles on expliquait enfin ce qui c’était passé avec des témoignages d’anciens prisonniers. On a recueilli des histoires et encore d’autres témoignages. Kunlin Tsai a très vite été volontaire pour accompagner des visites sur l’île verte pour parler de sa vie là-bas. Il est important car il s’est impliqué, avec d’autres, dans tous ces moments fondamentaux pour transmettre la mémoire de la Terreur blanche.
Il faut revenir sur la langue des albums. La préface explique que Kunlin Tsai maitrise trois langues : japonais, taïwanais et mandarin et qu’il s’exprime en passant d’une langue à l’autre facilement suivant ses interlocuteurs. Pourquoi il vous a paru si important de retranscrire ces dialogues en indiquant quelle langue est utilisée ?
La langue a toujours été un élément indissociable du gouvernement et de la politique. Avant 1945, la langue nationale est le japonais, ensuite le chinois mandarin le remplace. Parler plusieurs langues est une chose que les Taïwanais ont toujours connu. Cela fait partie de notre histoire et je ne pouvais pas l’ignorer en écrivant cette histoire. Ne pas conserver toutes ces langues qui vivent en même temps, dans la bouche des mêmes personnages aurait été une sorte de défaite devant l’impossibilité de raconter correctement l’histoire de notre pays. Très peu de jeunes parlent japonais sauf si ils l’apprennent à l’école. Les seuls qui le parlent vraiment sont ceux qui ont reçu une éducation japonaise, il y en a de moins en moins. La langue nationale reste le mandarin. Les jeunes parlent un peu taïwanais, il y a des efforts pour les encourager et promouvoir les œuvres en taïwanais. Et puis, il y a aussi des aborigènes qui ont leur propre langue.
Chaque tome porte une signature graphique différente, comment avez-vous travaillé avec le dessinateur ?
On a avancé chapitre par chapitre, pas à pas. Dès le départ, nous savions que l’histoire serait divisée en quatre tomes pour raconter quatre périodes de la vie de Kunlin Tsai. Zhou Jian-Xin est un illustrateur qui maîtrise différentes techniques et différents styles. C’est lui qui a décidé que chaque tome aurait une signature graphique différente. Le premier tome décrit l’enfance et la jeunesse de Kunlin Tsai, donc avec des lignes très douces, des couleurs qui rappellent cette atmosphère. Le second qui est celui du temps de la prison, de l’arrestation à l’Ile verte, est tout en gravure, en noir très épais, très expressif et oppressif. Le troisième est celui de la libération et du moment où les bandes dessinées épiques rencontrent le succès et où la couleur violette domine. Zhou Jian-Xin a repris tous ces codes. Dans le dernier tome, les trois premiers styles sont rassemblés en y ajoutant des collages ou des photographies pour donner un côté plus documentaire, plus actuel au récit. Ces styles marquent à la fois l’histoire de Kulin Tsai et de Taïwan.
Madame Yu Pei-Yun, a remporté le jeudi 29 février, le prix de Littérature asiatique du musée Émile Guimet dans la catégorie “Roman Graphique”.
* Le Kuomintang, est le plus ancien parti politique de la Chine contemporaine. Créé en 1912, il domine le gouvernement de la République de Chine à partir de 1928 jusqu’à la prise de pouvoir par les communistes en 1949. Jusqu’en 1986, il est le seul parti autorisé à Taïwan. Il reste ensuite la première force politique de l’île jusqu’en 2016, gardant durant toute cette période la majorité au parlement et, sauf de. En 2016 cependant, il perd tant la majorité au Parlement que la présidence au profit du Parti démocrate progressiste. (source Wikipédia)
** Tchang Kaï-chek (1887-1975) est un militaire et homme d’État chinois puis taïwanais. De 1928 à 1975, il est président de la République de Chine (d’abord de toute la Chine puis à partir de 1949, uniquement sur l’île de Taïwan). (source Wikipédia)
*** L’incident 228 appelé aussi le massacre 228 désigne la répression par le Kuomintang d’un soulèvement populaire anti-gouvernemental à Taïwan le 27 février 1947. Les estimations du nombre de morts varient de 18 000 à 28 000 individus. Ce massacre marque le début de la Terreur blanche pendant laquelle des dizaines de milliers de Taiwanais sont portés disparus, morts ou emprisonnés. L’incident est l’un des événements les plus importants de l’histoire moderne de Taïwan et a donné un élan majeur au mouvement d’indépendance de Taïwan. Le nombre « 228 » fait référence au jour où le massacre a commencé, le 28 février ou « 02-28 ». (source Wikipédia)
Les premières pages
Tome 1
Le fils de Taïwan T1. Yu Pei-Yun (scénario), Zhou Jian-Xin (dessin). Éditions Kana. 170 pages, 18,50 euros.
Tome 2
Le fils de Taïwan T2. Yu Pei-Yun (scénario), Zhou Jian-Xin (dessin). Éditions Kana. 190 pages, 18,50 euros.
Tome 3
Le fils de Taïwan T3. Yu Pei-Yun (scénario), Zhou Jian-Xin (dessin). Éditions Kana. 190 pages, 18,50 euros.
Tome 4
Le fils de Taïwan T4. Yu Pei-Yun (scénario), Zhou Jian-Xin (dessin). Éditions Kana. 176 pages, 18,50 euros.