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Alain Paul

24 juin 2020
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L’arme aérienne durant la Guerre d’Espagne à travers les BD francophones (3/4 La réplique des républicains)

Après avoir examiné la menace constante de l’agression aérienne franquiste, et notamment les bombardements sur les populations civiles, attardons-nous maintenant sur la riposte aérienne des républicains. En bande dessinée tout du moins, le ciel n’appartient pas qu’aux avions des partisans de Franco. La République se défend aussi dans les airs.

POUR LIRE LA PREMIÈRE PARTIE DU DOSSIER, CLIQUEZ ICI

POUR LIRE LA DEUXIÈME PARTIE DU DOSSIER, CLIQUEZ ICI

Les trois Nieuport-Delage NID 59 au-dessus de la Sierra de Guadarrama dans L’Ombre du Condor.

Dans L’ombre du condor, Gérardo Balsa montre, au-dessus de la Sierra de Guadarrama fin juillet 1936, une patrouille de trois Nieuport-Delage NID 59 (fabriqués en Espagne sous licence par Hispano Suiza). Ces appareils de l’Aeronáutica Española sont aux mains de pilotes restés loyaux à la République. Ils sont acclamés par les républicains au sol : « Vive l’aviation de la République ! ». Ces trois avions viennent de mitrailler des requetés navarrais au béret rouge qui montaient à l’assaut des positions républicaines, cassant leur attaque. Ces appareils du début du conflit civil espagnol sont très semblables à ceux des derniers mois de la Première Guerre mondiale, puisqu’ils datent de 1924.

L’ouvrage La Guerre civile espagnole souligne le déséquilibre de l’aide militaire française face à l’investissement de l’Allemagne et de l’Italie.

Nous avons déjà évoqué les Potez 450 commandés par André Malraux. D’autres auteurs en font mention : Paul Preston et Jose Pablo Garcia dans La guerre civile espagnole : « En attendant, le 6 août, la République reçut quelques avions français, mais pas autant que nécessaire ». Cet ouvrage, cahier graphique de 249 pages, montre toute la difficulté qu’il y a à transformer en BD une étude historique exhaustive : introduction remontant au début du XIXème siècle, abondance de portraits des différents protagonistes, récit évènementiel très figé, cartes trop schématiques, etc. Et donc la tentative est à saluer. Notons que l’illustration de la page de titre de l’ouvrage représente un Heinkel 111 E de la Légion Condor. L’avion survole Guernica après y avoir largué ses bombes, ce que montrent ses trappes à bombes ouvertes.

Un Polikarpov I-16 en majesté dans Double 7.

Comme nous l’avons déjà vu plus haut, le Polikarpov I-16 soviétique fut un temps le meilleur chasseur de l’aviation de la République. Pas étonnant que nous le retrouvions dans plusieurs albums, au premier rang desquels il y a les premières pages du Double 7 de Yann et Julliard. On peut même dire que cet appareil est un des personnages central du récit, au même titre que son pilote le jeune soviétique Roman Kapulov, un peu comme le F-14 Tomcat et Maverick dans le film américain Top Gun (1986).

Pendant la Guerre d’Espagne, les mouches font fuir les vautours.

Mais suivons l’ordre chronologique des évènements historiques. Durant l’hiver 1936, quand dans Double 7, les Polikarpovs I-16 républicains surgissent dans le ciel de Madrid pour attaquer les bombardiers de « l’intrépide Légion Condor », les aviateurs allemands lancent le cri d’alarme d’« Achtung, Ratas ! » (« Attention les rats ! »), tandis que les Madrilènes saluent leur arrivée d’un vibrant « ¡ Moscas ! » (« Les mouches ! »). Ces surnoms animaliers traduisent bien l’impression de vitesse et de légèreté autant que de quasi invulnérabilité que devaient faire les Polikarpovs I-16 sur leurs adversaires ainsi que sur ceux qu’ils protégeaient. Plus loin dans l’album[4], Roman Kapulov va exécuter un Taran sur la dérive d’un Junkers 52. Taran en russe signifie le bélier. C’est une pratique des pilotes de chasse soviétiques, qui, à court de munitions ou dont les armes se sont enrayées, se jettent sur l’avion ennemi en cherchant la collision. Dans une série précédente, Le Grand duc *, Yann fait expliquer par un des protagonistes ce qu’est cette figure désespérée et la fait exécuter plusieurs fois à ses héros du front russe en 1943-1945. En 2018, le scénariste s’est donc resservi dans Double 7 de ce Taran qui semble faire partie de son stock documentaire. Il est à noter que dans ce dernier album, le scénariste n’explique pas ce qu’est Taran, comme si son lectorat connaissait déjà cette particularité du pilotage de guerre soviétique.

Taran, l’audacieuse manœuvre des pilotes soviétiques dans Double 7.

Puis, en novembre 1937, dans l’album La Cinquième Colonne de Giroud et Dethorey (tome 11 des aventures de Louis la Guigne), on peut voir un de ces Polikarpovs I-16 décoller de la base républicaine de Getafe sous le regard d’André Marty. L’ancien mutin de la Mer Noire et chef des Brigades Internationales est en train d’expliquer ce que signifie le terme « cinquième colonne». Mais il faut bien souligner que le texte des bulles n’a rigoureusement rien à voir avec le dessin, où l’on peut admirer ce chasseur par l’avant, par l’arrière, par le côté et en montée après décollage. On ne peut donc que s’interroger sur le sens de cette bizarre juxtaposition.

Le Polikarpov sous toutes ses coutures, sous les yeux d’André Marty dans Louis la Guigne.

Et enfin, à nouveau dans Max Fridman, Giardino présente une scène de mitraillage au sol de troupes franquistes par deux Polikarpovs I-16. Ces avions ont un cockpit complètement fermé, contrairement aux autres BD où on trouve ces appareils avec un cockpit ouvert. Est-ce une représentation vérifiée d’une version différente de l’appareil ou une erreur de l’auteur ? On ne saurait le dire.

POUR LIRE LA QUATRIÈME PARTIE DU DOSSIER, CLIQUEZ ICI


* : Le Grand duc, trois tomes. Yann (scénario). Romain Hugault (dessin). Paquet


Double 7. Yann (scénario). André Juillard (dessin). Dargaud. 72 pages. 16,95 euros.

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Max Fridman – No Pasaran Intégrale T3 à 5. Vittorio Giardino (scénario et dessin). Glénat. 167 pages. 30 euros.

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La guerre civile espagnole. José Pablo Garcia (adaptation du livre de Paul Preston et dessin). Belin. 240 pages. 24,90 euros.

Louis la guigne, intégrale. Épisode 3. Franck Giroud (scénario). Jean-Paul Dethorey (dessin). Glénat. 240 pages. 20 euros.

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