Shoah et bande dessinée : quand le 9e art s’empare de l’inexprimable
Le Mémorial de la Shoah présente dans ses murs depuis le 19 janvier dernier et jusqu’au 30 octobre l’exposition « Shoah et Bande dessinée ». Un panorama du traitement de l’Holocauste par le 9e art. Pour les lecteurs de Cases d’Histoire, voici une visite privée par Didier Pasamonik, co-commissaire de l’exposition.
La bande dessinée ne s’interdit aucun sujet, même les plus inexprimables. L’extermination des juifs d’Europe par les nazis, un des trop nombreux génocides du XXe siècle, a ainsi été abordé par le 9e art à maintes reprises, en donnant lieu à certains chefs d’œuvre comme Maus d’Art Spiegelman, Le Complot de Will Eisner, La Bête est morte de Dancette, Zimmermann et Calvo, ou Master Race de Krigstein et Feldstein. L’exposition « Shoah et Bande dessinée » revient de manière assez exhaustive et chronologique sur les albums qui ont saisi cette terrible thématique. En soulignant, à l’instar de la perception de l’Holocauste par l’ensemble de la société, l’évolution de sa représentation dans la bande dessinée au fil du temps. La visite en image :
Pour en savoir plus sur les très émouvants carnets de Horst Rosenthal en détention dans le camp de Gurs, cliquez sur l’image :
Pour approfondir la question du traitement de la période nazie en bande dessinée, lisez le deuxième numéro du webzine Cases d’Histoire en cliquant sur la couverture :