• Albums
    • Antiquité
    • Moyen Âge
    • Époque moderne
    • Premier Empire
    • XIXe siècle
    • XXe siècle
    • Première Guerre mondiale
    • Seconde Guerre mondiale
  • Cases commentées
  • Débats / Expo / DVD
    • Conférences
    • Entretiens
    • Expositions
    • DVD
  • Pédagogie / Recherche
    • Pédagogie
    • Recherche
  • Prépublications
  • Le magazine “Cases d’Histoire”
  • Base de données
  • Albums
    • Antiquité
    • Moyen Âge
    • Époque moderne
    • Premier Empire
    • XIXe siècle
    • XXe siècle
    • Première Guerre mondiale
    • Seconde Guerre mondiale
  • Cases commentées
  • Débats / Expo / DVD
    • Conférences
    • Entretiens
    • Expositions
    • DVD
  • Pédagogie / Recherche
    • Pédagogie
    • Recherche
  • Prépublications
  • Le magazine “Cases d’Histoire”
  • Base de données
  • Albums
    • Antiquité
    • Moyen Âge
    • Époque moderne
    • Premier Empire
    • XIXe siècle
    • XXe siècle
    • Première Guerre mondiale
    • Seconde Guerre mondiale
  • Cases commentées
  • Débats / Expo / DVD
    • Conférences
    • Entretiens
    • Expositions
    • DVD
  • Pédagogie / Recherche
    • Pédagogie
    • Recherche
  • Prépublications
  • Le magazine “Cases d’Histoire”
  • Base de données
  • Home
  • Époque contemporaine
  • Das Feuer, l’enfer des tranchées vu du côté allemand

Abonnez-vous à la mailing list de Cases d'Histoire

Articles Phares

  • Derrière le rideau, dans les pas de Simone Signoret et Yves Montand au cœur du bloc de l'Est en 1956
    Derrière le rideau, dans les pas de Simone Signoret et Yves Montand au cœur du bloc de l'Est en 1956
  • La Dernière Reine : une gueule cassée, la dernière ourse du Vercors, une ode à la Nature
    La Dernière Reine : une gueule cassée, la dernière ourse du Vercors, une ode à la Nature
  • Révolution, liberté : une (re)lecture populaire des événements de 1789
    Révolution, liberté : une (re)lecture populaire des événements de 1789
  • L'affaire Markovic : qui veut la peau de Georges Pompidou ?
    L'affaire Markovic : qui veut la peau de Georges Pompidou ?
  • Mussolini mis à nu dans Le Journal de Clara
    Mussolini mis à nu dans Le Journal de Clara
  • Le photographe de Mauthausen ou l'incroyable histoire des photos des crimes nazis
    Le photographe de Mauthausen ou l'incroyable histoire des photos des crimes nazis
  • Captain America : des origines mouvementées
    Captain America : des origines mouvementées
  • Prix Cases d'Histoire 2022, les 10 meilleures BD historiques de l'année
    Prix Cases d'Histoire 2022, les 10 meilleures BD historiques de l'année
  • Kersten, médecin d’Himmler. Un Juste oublié ou un falsificateur hors pair ?
    Kersten, médecin d’Himmler. Un Juste oublié ou un falsificateur hors pair ?
  • Obélix, héros du nouvel album d'Astérix ?
    Obélix, héros du nouvel album d'Astérix ?

Thierry Lemaire

19 septembre 2019
Like 0
Categories:
  • Époque contemporaine
  • Première Guerre mondiale
  • XXe siècle
SHARE THIS PAGE

Das Feuer, l’enfer des tranchées vu du côté allemand

L’adaptation d’un extrait du roman Le Feu d’Henri Barbusse par Patrick Pécherot et Joe Pinelli est audacieux. Car il prend place dans les lignes allemandes, où les conditions de vie sont tout aussi épouvantables que du côté des poilus. Das Feuer n’a que faire des uniformes, seuls comptent les hommes pris dans la tourmente.

Cet article a précédemment été publié sur le site du 280px-Logo_Meaux_2

Dans un pays en guerre, muselé par la censure et modelé par la propagande, comment faire entendre une voix différente ? Comment s’exprimer à contre-courant sans être pris pour un défaitiste, voire un traître ? Engagé volontaire en 1914 malgré un âge avancé (41 ans) et des problèmes pulmonaires, Henri Barbusse passe les six mois de convalescence qu’il effectue à Chartres et Plombières en 1916, à rédiger son témoignage des tranchées. Pendant toute l’année 1915, il avait en effet tenu un journal de bord de son expérience au front. Le texte sort en feuilleton dans le quotidien L’Œuvre, avant d’être publié en un volume par les éditions Flammarion. Seulement quelques jours plus tard, Le Feu obtient le Prix Goncourt. Un choix courageux de la part de l’Académie du même nom, car le roman aux allures de documentaire – premier livre à montrer le conflit mondial de l’intérieur – jette un pavé dans la mare du discours ambiant sur la conduite de la guerre. En décrivant le quotidien d’une escouade française dans les tranchées, Barbusse dévoile au grand public les épouvantables conditions de vie des poilus. Plus encore, en faisant parler ses camarades d’infortune, l’écrivain dessine un pacifisme qui fait grincer bien des dents. « Que l’auteur du Feu entende faire la guerre à la guerre plutôt que de combattre une autre nation, c’est une conception à laquelle chacun souscrirait volontiers si elle ne se confondait, dans l’espèce, avec l’idée même de patrie dont M. Henri Barbusse se propose de la disjoindre. », peut-on ainsi lire dans les colonnes du Figaro en janvier 1917.

En transposant l’action du Feu dans le camp allemand, Patrick Pécherot et Joe Pinelli renouvellent en quelque sorte l’audace d’Henri Barbusse. Le recul dû aux cent années qui nous sépare de la Grande Guerre atténue le choc d’un tel parti pris. Mais il aurait été certainement inconcevable à l’époque – pour le public en tout cas – de décrire les ennemis avec autant d’humanité. Et pourtant, les troupes du Kaiser n’ont-elles pas subi les mêmes avanies que les poilus hexagonaux ? Des deux côtés du no man’s land, n’y avait-il pas des hommes, seuls face à la mort malgré la multitude ? Le retournement de point de vue de Das Feuer montre de façon limpide que la guerre broie sans distinction. De pays, de religion, de couleur de peau, de profession. Le choix par Joe Pinelli du noir et blanc ainsi que de la profusion de traits accentue le sentiment d’horreur enveloppante. On ne reconnaît plus grand-chose dans ce magma de chairs et de terre mêlées. « Où est notre tranchée ? », se désespère l’escouade de soldats allemands après le tir d’artillerie. Ils mettront une nuit pour la retrouver. Même les visages des combattants se ressemblent tous dans Das Feuer, car l’homme est un pion, interchangeable. La bande dessinée souligne avec force l’absurdité de cette guerre en immergeant le lecteur dans un paysage ravagé, presque surnaturel. Un voyage dans l’innommable dont on ressort hagard et secoué.


Das Feuer. Patrick Pécherot (scénario). Joe Pinelli (dessin). Casterman.


Les 5 premières planches :

  • Thierry Lemaire
  • Philippe Peter
3.5
Envoi
User Review
0 (0 votes)

Partager sur :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Tags:
  • Allemagne
  • casterman
  • Pécherot
  • Pinelli
  • Tranchées
SHARE THIS PAGE

Thierry Lemaire

Related Posts

  • La Dernière Reine : une gueule cassée, la dernière ourse du Vercors, une ode à la Nature 19 décembre 2022
    Airborne 44 T10, soldat noir dans l’enfer blanc de la Bataille des Ardennes 24 novembre 2022
  • Juan Diaz Canales : “Si notre Corto Maltese pique la curiosité de quelqu’un pour voir ce qui s’est passé dans les années 1920 à Berlin, et comment ça a mal fini, on sera satisfaits.” 2/2 5 octobre 2022
    Juan Diaz Canales : “Corto Maltese a vécu la Grande Guerre et la guerre civile en Russie, et il voit en 1924 qu’on répète les mêmes catastrophes” 1/2 30 septembre 2022
  • Cocardes contre Balkenkreuz, la guerre aérienne à l’Ouest (1940-1945) dans les BD francophones (3/3) Bombardement de l’Allemagne et dernières batailles aériennes 9 juillet 2022
    Alix, un septuagénaire ancien esclave en pleine forme 7 avril 2022

Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.

  • Cases d’Histoire
  • La rédaction
  • Partenaires
  • Revue de presse
  • Contact
  • Mentions légales
Wordpress theme for personal masonry blog and magazine

Share it on your social network:

Or you can just copy and share this url
 

Chargement des commentaires…
 

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.