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Philippe Peter

2 octobre 2019
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  • Époque contemporaine
  • Seconde Guerre mondiale
  • XXe siècle
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L’Espion qui croyait : l’homme qui aurait pu tuer Hitler

A partir de 1933, Hitler règne en maître sur l’Allemagne. Mais déjà, des voix discordantes se font entendre, avant de s’éteindre, pour mieux murmurer dans la discrétion ou la clandestinité. Dietrich Bonhoeffer est l’un de ces résistants de la première heure. Pasteur, il cherche à tout prix à mettre Hitler hors d’état de nuire, mais de la manière la plus pacifique possible. Une mission qui se révèle véritablement impossible…

Allemagne, début des années 1930. Le pasteur Dietrich Bonhoeffer voit d’un très mauvais œil la montée de l’extrême-droite dans son pays. Il sait que les solutions avancées par Adolf Hitler pour sortir l’Allemagne du marasme ne sont que des mirages. Il sait aussi que la haine qui motive le Führer est non seulement abjecte, mais qu’elle conduira la nation allemande à la guerre. Depuis son séjour aux États-Unis quelques années plus tôt, ce théologien protestant est très sensible à toute forme de discrimination. Celles prônées par Hitler lui donnent envie de vomir. Porté par sa foi, cherchant contre le désormais chef du IIIe Reich des moyens d’action qui respecteraient ses convictions religieuses, Dietrich Bonhoeffer finit par se convaincre qu’il faut stopper Hitler à tout prix. « L’action ne dérive pas de la pensée, mais d’une bonne volonté à assumer ses responsabilités », écrit-il. La mort du leader nazi est pour lui éthiquement inacceptable, mais elle est tout autant inévitable, vu le contexte et l’urgence.

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Pour toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire du IIIe Reich, et plus généralement à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, L’Espion qui croyait [titre original : The Faithful spy : Dietrich Bonhoeffer and the plot to kill Hitler] est un livre à ne pas manquer. En premier lieu parce qu’il narre la vie de Dietrich Bonhoeffer. Ce pasteur allemand, illustre inconnu du grand public, est pourtant l’un des premiers résistants. Il a été impliqué dans de nombreux réseaux clandestins, et a pris part à plusieurs complots et tentatives d’assassinat visant le chancelier Hitler. A travers lui, c’est un pan de l’histoire de la Résistance allemande que l’on explore. Une histoire dont on parle toujours très peu, écrasée qu’elle se trouve sous l’horreur commise par l’État allemand – par les instances légales – durant cette même période. Par ailleurs, c’est également le système narratif choisi par John Hendrix qui interroge et fascine. Il est à la fois complexe, foisonnant, parfois audacieux, mais toujours très efficace. La rencontre de ces deux points forts débouche sur un récit intéressant pour les passionnés d’Histoire, et sur un objet fascinant pour les amateurs de bandes dessinée plus expérimentale. John Hendrix va beaucoup plus loin que les biopics formatés, en proposant une narration très dense qui explore, dans le détail, la vie de Dietrich Bonhoeffer, mais également le contexte dans lequel il a évolué. L’auteur emploie alternativement la BD, le texte en prose et l’illustration, de manière parfaitement pertinente, sans que cela ne perturbe la lecture outre mesure.

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Cette édition française comporte néanmoins plusieurs bémols, certains particulièrement dommageables. On citera cette bichromie vert-rouge d’un goût discutable (mais c’est celui de John Hendrix…). L’association est criarde, peu pertinente d’un point de vue purement graphique (il eut fallu une autre palette de couleurs et un effet de jaunissement pour imiter les manuels scolaires d’époque ou les affiches de propagande), et assez fatigante, en particulier sur 200 pages. Les polices de caractère sont trop petites, parfois peu lisibles – alors qu’il y a beaucoup de texte –, et surtout d’une banalité regrettable. Plus regrettable, les trop nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire (liées à la traduction et au lettrage de l’édition française), mais aussi des erreurs factuelles surprenantes (pour certaines dues à des fautes de frappe durant le lettrage ?). Des erreurs qui sont peut-être aussi le prix à payer pour une première œuvre de cette envergure. En effet, John Hendrix est à l’origine illustrateur dans la presse, mais aussi auteur de nombreux livres pour enfants dont Shooting at the stars, Drawing is magic, John Brown : his fight for freedom, ou encore Miracle Man : The story of Jesus. Il est également professeur associé d’illustration et de design à la Sam Fox School of Art and Design, de la Washington University, à Saint Louis. Malgré son expérience certaine, malgré la nombreuse documentation amassée – et qui témoigne du sérieux de sa démarche et de son travail –, John Hendrix n’est pas un spécialiste de la bande dessinée historique, et paye quelques bourdes de débutant. Si elles laissent un petit goût amer, ce livre est, par ailleurs, une vraie belle découverte.


L’Espion qui croyait. John Hendrix (scénario et dessin). Steinkis. 184 pages. 18 €


Les 5 premières planches :

  • Philippe Peter
3.5
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  • Allemagne
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  • Steinkis
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Philippe Peter

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